La ST-Valentin +

Hommage à marc Bergeron

 

 La ST-Valentin.

 

                  

 

 

      Aujourd'hui, nous sommes déjà jeudi.

      Il  fait  très froid, le ciel est tout gris.

Où es-tu soleil? Tu nous as quitté, tu es parti

Tes doux rayons me redonnaient goût à la vie.

 

Et vous qui prétendiez êtres mes amis.

La maladie fait peur ? Vous êtes tous partis.

Mes enfants, que j'ai aimé, que j'ai chéri.

Vous avez grandis, vous vivez votre vie.

 

 

Toi mon mari, m'accompagnant dans la maladie.

30 ans bientôt que nous sommes unis pour la vie.

Arriveras-tu à me supporter toute ta vie  ?

Moi, je ne sais pas, je ne peux pas, je me détruis.

 

 

Je me sens vide, plus d'énergie, plus d'envie.

Nous vivons dans un monde, d'injustice, d'incompris.

Chacun pour soi, tous un peu égoïste de la vie.

Demain, ST- Valentin, je ne me vois même pas réjouie.

 

 

Que t'offrir, pour te remercier, mon cher mari.

D'être resté prêt de moi, de ne pas être parti.

Aucune idée ne me vient à l'espris, je suis anéantie.

Pourquoi ne pas te dire juste merci mon chéri?

 

 

Je t'ai choisi pour mari et ça pour toute la vie.

Ta jalousie est si forte, qu'elle étouffe ma vie.

C'est ta façon de m'aimer, de m'aider aussi.

Tu souffres de me voir ainsi, je ne l'ai pas choisi.

 

 

Je lis et  relis  les mots doux qu'écrivait ma fille chérie.

Les larmes coulent tout doucement, à l'infini.

Elles ne s'arrêtent pas et continuent sans bruit.

Mes yeux sont creusés, cernés, gonflés et rougis.

 

C'est ma vie, ma destinée, je la subit et elle me détruit........

  CHANA 

 

Hommage un homme formidable.

 

Nous étions plusieurs à faire un poème pour la ST-Valentin,

Tu as pris mon poème pourquoi le mien t’ai je demandé,

Tu n’as pas voulu me répondre de suite tu étais trop pressé,

Pour les mots que tu as écrit concernant ton époux c’est l’instinct.

 

Pour la famille tu pensais que cela avait beaucoup d’importance,

Tu étais convaincu toi aussi la famille était importante qu’elle chance,

Mais au bout de quelques années tu devais penser autrement c’est certain,

Jamais nous avons communiqué et voilà que j’apprends ta malchance.

 

Je me doute ce que tu as du traverser pour en arriver là qu’elle déchéance,

Tu as disparu trop jeune tu n’avais que quarante cinq ans pas de chance,

Ta famille ne pouvait plus t’apporter d’espoir, ne pouvant plus t’accepter,

Ta décision prise tu as préférer partir à ta façon très difficile de se noyer.

 

Toi prêt à aider les autres partir de cette façon ce n’est pas très normal,

Je me souviens que quelque fois tu essayais de me remonter le moral,

Mais là qui étais près de toi pour t’empêcher de faire ce geste immoral,

Tu es parti rejoindre les anges au paradis tu n’auras plus jamais de mal.

 

Pour toi Marc un homme au bord du désespoir,

Ce que j’écris tu ne le liras jamais parti l’espoir,

La façon dont tu avais de te battre ne t’a pas aidé.

Tu resteras dans les mémoires ne sera pas oublier.

 

 

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